Variole du singe (MPOX) : Un dispositif de surveillance mis en place
- 20 août 2024 / Actualité / 240 / Hejer
Variole du singe (MPOX) : Un dispositif de surveillance mis en place
Le ministère de la Santé recommande à toute personne étant à l’étranger, ou souhaitant voyager dans une région contaminée, de respecter certaines procédures. La personne concernée doit éviter tout contact avec des personnes infectées. Il lui est aussi recommandé de se tenir loin des animaux susceptibles d’héberger le virus.
Dans l’objectif de prévenir l’introduction de cas de variole du singe (Mpox), un dispositif de surveillance et d’alerte a été mis en place au niveau national. C’est ce qui a été décidé lors du meeting qui a réuni le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, ainsi que la sous-commission multisectorielle nationale des points d’entrée du Règlement sanitaire international (RSI).
Le mécanisme se traduit notamment à travers le renforcement de la surveillance des cas par l’activation du dispositif de veille au niveau des points d’entrée et la détection rapide des cas par le personnel médical et l’information et la sensibilisation de la population en général.
«Tous les moyens sont disponibles afin de faire face à l’introduction éventuelle de cette maladie dans le pays», a rassuré M. Saihi. Assurant au passage qu’aucun cas de variole de singe n’a été enregistré sur le territoire national, qu’il soit local ou importé.
Néanmoins, et dans l’objectif de prévenir tout risque, le ministère de la Santé appelle au strict respect des règles d’hygiène individuelle et collective, notamment le lavage des mains que ce soit au savon ou à l’aide d’une solution hydroalcoolique.
Par ailleurs, le ministère de la Santé recommande à toute personne étant à l’étranger ou souhaitant voyager dans une région contaminée de respecter certaines mesures. La personne concernée doit éviter tout contact avec des personnes infectées.
Il lui est aussi recommandé de se tenir loin des animaux susceptibles d’héberger le virus. «Il faut aussi rester vigilant quant aux objets contaminés», recommande le ministère. Il est aussi important, selon le ministère de la Santé, d’isoler les personnes infectées et s’isoler soi-même si l’on est malade. «Et enfin, l’utilisation des masques respiratoires est tout aussi recommandée», conclut le ministère. Si ce dispositif a été activé, c’est uniquement dans un objectif préventif afin d’éviter tout risque.
D’ailleurs, après l’analyse de la situation épidémiologique mondiale et régionale et les modes de transmission de la maladie, les membres de la sous-commission ont affirmé que le risque demeure faible au sein de la population en général. «Néanmoins, la vigilance doit rester de mise», ont-ils prévenu.
A noter qu’après une épidémie majeure en République démocratique du Congo, entraînant plus de 15 000 malades, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré, mercredi dernier, la propagation du virus Mpox comme une urgence internationale.
Anciennement connu sous le nom de variole du singe, le Mpox est une zoonose qui se caractérise par l’apparition de pustules irritantes. Et c’est désormais le nouveau variant Ib, qui s’est propagé dans des pays où la maladie n’avait jamais été observée jusque-là, qui inquiète les autorités sanitaires du monde entier.
Si la plupart des cas confirmés dans le monde sont importés à partir des zones endémiques des pays d’Afrique, un nouveau cas aux Philippines vient chambouler toutes les théories.
En effet, le premier cas enregistré dans le pays depuis le début de l’année est un homme de 33 ans qui n’a pas voyagé en dehors du pays. Reste à savoir s’il a contracté le clade 1b ou le clade 2.
source: https://elwatan-dz.com/