maroc:Une route électrique à haute tension relie Dakhla à Casablanca

Le projet marocain, qui vise à relier Dakhla à Casablanca via une route électrique à haute tension s'étendant sur environ 1 400 kilomètres, incarne une avancée considérable dans le domaine de l'exploitation des énergies renouvelables et de la réduction de l'empreinte carbone. Ce projet est porté par l'Office National de l'Electricité et Eau Potable, et s'inscrit dans le cadre d'une démarche soucieuse de décarbonation et de diversification des sources d'énergie pour le pays.

De ce point de vue, le Maroc, en profitant de sa situation géographique stratégique, cherche non seulement à répondre aux besoins internes croissants en énergie propre, mais cherche également à devenir un acteur majeur des échanges énergétiques entre l’Afrique et l’Europe.

Selon le Centre marocain de situation, cette initiative reflète une vision proactive face aux répercussions énergétiques mondiales, notamment la réduction du réchauffement climatique et la recherche de solutions durables pour une croissance économique respectueuse de l'environnement. Le Royaume aspire également à devenir le principal acteur de l’hydrogène vert, et la proposition du Maroc, la stratégie nationale de développement de l’hydrogène vert, vise à produire 100 000 tonnes d’hydrogène vert d’ici 2030, dont 50 000 tonnes destinées à l’exportation.

La filière de l’hydrogène vert offre également de nombreuses possibilités pour créer des opportunités d’emploi, diversifier l’économie et contribuer à la transition énergétique. Malgré cela, elle est confrontée à des défis, représentés principalement par le coût de production, qui est encore élevé, les infrastructures qui doivent être préparées pour le transport et le stockage, ainsi que le cadre réglementaire qui n'est pas encore suffisamment développé.